La Banque de réserve du Zimbabwe (RBZ) a réfuté, samedi, les observations du Fonds monétaire international (FMI) visant sa politique monétaire et son dispositif de taux de change.
Dans son rapport d’examen d’août 2025, le FMI a appelé le Zimbabwe à une refonte de son système de gestion des changes (FX) et à la réduction de l’implication de la RBZ sur le marché des changes.
Le FMI a notamment recommandé d’abaisser l’exigence obligatoire de remise de 30 % des exportation, d’adopter une approche plus orientée vers le marché et de simplifier le système de taux de change du dollar zimbabwéen, jugé incohérent avec un taux flottant.
La RBZ soutient, quant à elle, que son approche actuelle offre une flexibilité essentielle pour stabiliser la monnaie et renforcer les réserves, estimant que son intervention sur le marché des changes est nécessaire pour maintenir la stabilité du taux de change.
Elle a indiqué que les réformes récentes ont supprimé toutes les restrictions formelles et que les mesures restantes sont des procédures internes des institutions financières, et non imposées par le gouvernement.
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La veille, le FMI a indiqué que le taux de croissance économique du Zimbabwe devrait rebondir à 6% cette année, citant l’amélioration de la production agricole, les prix record de l’or et les transferts de ses ressortissants à l’étranger.
La croissance pourrait toutefois ralentir à 3,5 % à moyen terme, a-t-il averti, évoquant une confiance toujours faible dans la « durabilité » des plans de stabilisation économique et de la dépendance du gouvernement à l’emprunt local.
Le gouvernement est également confronté à un écart entre ses taux de change officiels et parallèles, a indiqué le FMI, malgré l’introduction en avril dernier d’une monnaie adossée à l’or, appelée ZIG.
