Les autorités ivoiriennes ont procédé lundi à Abidjan, à la signature d’un accord pour l’installation du tout premier bureau de représentation de la Banque d’Investissement et de Développement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BIDC), en terre ivoirienne.
Cet accord a été paraphé, côté ivoirien, respectivement par le ministre des affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Kacou Adom Léon, et la ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba, ainsi que par le président de ladite Banque, M. George Aqyekum Donkor, rapporte l’Agence ivoirienne de Presse (AIP).
Cet accord « important » constitue une étape significative de la coopération entre la banque et la Côte d’Ivoire, avec pour objectif de régler les questions relatives à l’établissement en Côte d’Ivoire de la BIDC, notamment en ce qui concerne son fonctionnement, explique la même source.
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Et de poursuivre que cet accord traduit la foi de la Côte d’Ivoire aux idéaux et valeurs d’une intégration économique régionale dynamique pour relever les défis prégnants auxquels l’Afrique de l’ouest fait face.
Pour sa part, la ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, a fait savoir que la signature de cet accord opérationnalise l’un des axes stratégiques de la réforme institutionnelle de ladite Banque qui a repensé sa vision organisationnelle et opérationnelle en 2023.
Il a ajouté que ce bureau couvrira les activités de la BIDC dans cinq pays, à savoir le Liberia, la Sierra-Léone, la Gambie, la Guinée Bissau et le Sénégal.
« L’ouverture de cette représentation conforte la place de Côte d’Ivoire, 3-ème actionnaire de la Banque, dotée du poste stratégique de vice-présidence du risque et assurant depuis six années consécutives la présidence du comité risque et crédit du conseil d’administration de la Banque », s’est félicitée Mme Kaba Nialé.
Le président de la BIDC, George Aqyekum Donkor, a, quant à lui, expliqué qu’à travers cette ouverture, la BIDC vise à être plus accessible aux parties prenantes, en particulier pour les acteurs du secteur privé en Côte d’Ivoire et dans les Etats voisins, membres de la CEDEAO, faciliter les interventions à fort impact ayant le potentiel de stimuler le développement de chaînes de valeur régionales, et accroître l’empreinte de la Banque dans la sous-région, en la rendant plus adaptée aux besoins locaux en constante évolution.