Les travaux de la 28e Conférence des responsables arabes en matière de lutte antiterroriste se sont ouverts, mercredi à Tunis, au siège du Secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur.
Les participants à cet événement de deux jours débattront de plusieurs sujets, dont « l’extrémisme menant au terrorisme », « les modes et formes de financement du terrorisme et les moyens de les contrer » et « l’usage de l’Intelligence artificielle (IA) dans le terrorisme et les moyens d’en réduire les risques ». Les échanges porteront, en outre, sur les derniers développements en matière d’activités terroristes et les pistes à même d’endiguer ce phénomène.
La rencontre sera également marquée par la présentation des résultats de la mise en application des recommandations issues de la précédente édition de la Conférence, des expériences des pays membres en matière de lutte contre les actes terroristes, en plus des résultats des rencontres arabes et internationales portant sur la lutte antiterroriste (2024-2025).
Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, Mohamed Ben Ali Koman, a indiqué que la lutte contre l’extrémisme constitue une condition essentielle à la réussite de toute approche antiterroriste, dans la mesure où tous les actes terroristes dans la région et dans le monde résultent d’un excès idéologique et d’un radicalisme dans les positions.
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A l’image de l’ensemble des formes de crime organisé, le ciblage des financements dont bénéficient les organisations terroristes a un impact considérable sur leur capacité d’action, qu’il s’agisse du recrutement, de l’acquisition d’armes et d’équipements ou encore de la prise en charge des divers aspects logistiques, a-t-il estimé.
Par ailleurs, M. Koman a relevé qu’à l’heure de l’utilisation sans précédent des outils de l’IA dans divers domaines de la vie et face à la tendance des réseaux criminels à en exploiter les potentialités pour commettre leurs crimes, les services compétents sont appelés à se préparer sérieusement afin de relever les grands défis posés dans ce domaine.
Prennent part à cette conférence des représentants des services compétents des pays arabes, ainsi que des représentants de la Ligue des États arabes, de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, de l’Institut international pour la justice et l’État de droit, de l’Université arabe Naïf des sciences de la sécurité, ainsi que le Secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur.