Les travaux de la 27è conférence des responsables arabes dans le domaine de la lutte antiterroriste ont démarré, mercredi, au siège du Secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur à Tunis.
L’ordre du jour de cette conférence de deux jours comprend la présentation des résultats de la mise en œuvre des recommandations de la 26è édition de cette conférence, ainsi que les expériences des États membres dans la prévention des actes terroristes et la lutte contre l’extrémisme.
Les participants auront, également, l’occasion d’échanger sur les mesures mises en place pour contrer les mouvements transfrontaliers des organisations terroristes, comme ils aborderont les nouveaux développements dans le domaine du terrorisme, les moyens d’y faire face, ainsi que les résultats des réunions arabes et internationales consacrées à la lutte contre le terrorisme (2023-2024).
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Les résultats de la quatrième réunion du groupe d’experts arabes chargé d’observer ce phénomène et d’analyser les données échangées sur les menaces terroristes figurent, aussi, au programme de cette conférence, outre les trois sous-groupes de travail procéduraux et l’état d’avancement de leurs travaux.
S’exprimant à cette occasion, le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, Mohamed Ben Ali Koman, a affirmé que l’extrémisme est l’un des principaux facteurs à l’origine du terrorisme, notant que les actes terroristes, tant dans la région arabe qu’à l’échelle mondiale, découlent de la radicalisation de la pensée et des attitudes.
La lutte contre le terrorisme, en tant que crime transnational, exige une coopération renforcée non seulement entre les pays arabes, mais aussi avec les pays voisins et la communauté internationale, a-t-il souligné.
M. Koman a, par ailleurs, annoncé qu’en collaboration avec le projet de lutte contre le terrorisme et de justice pénale financé par la Commission européenne, un atelier sur l’analyse conjointe des menaces terroristes, en particulier celles émanant de la région sahélo-saharienne, se tiendra jeudi.
Cet atelier verra la participation de représentants d’organismes internationaux tels qu’Interpol et les Nations Unies, ainsi que d’organisations régionales comme le Mécanisme de l’Union africaine pour la coopération policière (AFRIPOL), le Mécanisme de coordination de la police de l’Afrique de l’Ouest et l’Agence de police de l’Union européenne (Europol), en plus des États membres.