Une flambée de choléra a provoqué la mort de 68 personnes dans un camp de réfugiés soudanais à l’est du Tchad depuis fin juillet, ont annoncé mardi les autorités sanitaires.
Le ministère tchadien de la Santé a fait état de 1.016 cas cumulés dans le camp de Dougui, comprenant des malades guéris, toujours hospitalisés ou décédés. Cette épidémie de choléra a été signalée par les autorités sanitaires du Tchad fin juillet, lorsque quatre décès et 42 cas suspects avaient été enregistrés dans ce camp.
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Le choléra, une infection diarrhéique aiguë liée à l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés, se traite facilement par réhydratation. Mais en l’absence de soins rapides, la maladie devient fatale en quelques heures, rappellent les experts sanitaires.
La progression rapide de l’épidémie s’explique par l’arrivée massive de réfugiés soudanais dans des zones frontalières du Tchad dépourvues d’eau potable et d’infrastructures sanitaires adaptées.
La région du Ouaddaï, à l’est du pays, abrite près d’un demi-million de personnes ayant fui les zones hostiles au Soudan, pays le plus touché au monde par le choléra, avec plus de 2.400 décès recensés au cours de l’année écoulée, selon l’UNICEF.
