Le Tchad et la République centrafricaine intensifient leurs efforts pour sécuriser leur frontière commune de 1 200 km. À travers une collaboration militaire renforcée, les deux pays visent à garantir la paix, la sécurité et la libre circulation des populations, mettant fin à des décennies d’instabilité dans cette région sensible.
Depuis de nombreuses années, la sécurisation des 1 200 kilomètres de frontière partagée entre le Tchad et la République centrafricaine (RCA) constitue un défi de taille pour les deux nations. Lors d’une récente rencontre, les experts militaires des deux pays ont validé un ensemble de stratégies communes destinées à renforcer la sécurité dans cette région sensible.
Le ministre tchadien des Armées, M. Issakha Malloua Djamous, a rappelé que ce rendez-vous visait à finaliser le travail initié précédemment à Ndjamena pour sécuriser la frontière. Il a assuré que le chef opérationnel avait déjà été désigné et affirmé l’engagement des deux pays à garantir la paix pour leurs populations.
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Par ailleurs, le ministre centrafricain de la Défense, M. Claude Rameaux Bireau, a précisé que la mission était déjà en cours. Il a insisté sur la nécessité d’assurer la sécurité dans la zone frontalière afin de permettre aux habitants, notamment aux paysans et pêcheurs, de mener leurs activités quotidiennes sans crainte. Selon lui, cette sécurité est indispensable pour que les fonctionnaires et les citoyens puissent vaquer librement à leurs occupations, soulignant que les peuples centrafricain et tchadien ont trop longtemps souffert des troubles.
Enfin, il a souligné l’importance pour ces deux nations de favoriser la paix et la sérénité dans cette région, montrant ainsi une volonté commune de dépasser les divisions passées.
Cette initiative conjointe, entièrement financée par les deux pays, témoigne de leur volonté pragmatique de stabiliser la zone frontalière, même si les détails relatifs au nombre de soldats mobilisés restent confidentiels. Elle représente un espoir important pour la paix et le développement dans cette partie stratégique de l’Afrique.