Le Premier ministre soudanais Kamil Idris a dissous le gouvernement intérimaire du pays, selon des informations de l’agence de presse officielle SUNA.

La nouvelle est tombée tard dimanche, juste un jour après qu’Idris a prêté serment en tant que premier Premier ministre du pays depuis le coup d’État militaire il y a quatre ans. 

En avril 2023, le Soudan a plongé dans la guerre civile lorsque les tensions entre l’armée et le groupe dissident des Forces de soutien rapide ont explosé en guerre ouverte dans la capitale Khartoum et dans d’autres parties du pays.

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Dans un discours prononcé dimanche, Idris a exhorté les pays soutenant les RSF à cesser leurs « opérations criminelles ». 

Il a également promis de « servir la nation et le peuple soudanais avec la plus grande sincérité et le plus grand dévouement ».

Idris n’a pas précisé quand un nouveau gouvernement serait nommé. 

Dévastation de la guerre

Au moins 24 000 personnes auraient été tuées, même si ce chiffre est probablement bien plus élevé.

Plus de 14 millions de personnes ont été déplacées et contraintes de quitter leur foyer, dont plus de 4 millions ont afflué vers les pays voisins.

La guerre a été marquée par des atrocités, notamment des viols massifs et des massacres à motivation ethnique qui constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, en particulier dans la région occidentale du Darfour, selon les Nations Unies et des groupes internationaux de défense des droits de l’homme.

La famine a été annoncée dans au moins cinq endroits, l’épicentre se trouvant dans la région dévastée du Darfour.

Agences,