L’Organisation arabe pour le développement administratif (OADA) tient, du 23 au 25 septembre prochain à Sharjah (Émirats arabes unis), la 4e conférence arabe sur la propriété intellectuelle, sous le thème « La protection des droits de propriété intellectuelle à l’ère des technologies numériques ».
Cette rencontre vise à mettre en lumière les défis posés par les technologies numériques et les applications de l’Intelligence artificielle (IA) et leurs impacts sur la protection des droits de propriété intellectuelle, ainsi que les moyens à mettre en œuvre en matière de cadres juridiques internationaux et nationaux afin de renforcer cette protection et garantir l’équité et la transparence dans l’exploitation des œuvres intellectuelles, indique un communiqué de l’OADA.
La conférence entend également examiner les défis juridiques liés aux évolutions technologiques dans le domaine de la protection de la propriété intellectuelle, tels que le piratage numérique et les violations en ligne, présenter les accords internationaux face à ces avancées technologiques.
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Il s’agit ainsi du renforcement de la coopération régionale et internationale pour établir des normes unifiées dans le contexte des technologies modernes et l’étude des expériences internationales réussies en matière de protection de cette propriété dans l’environnement numérique.
Les participants débattront de plusieurs axes portant sur « les conventions internationales et la protection de la propriété intellectuelle », « les législations nationales relatives à la propriété intellectuelle », « l’IA et la propriété intellectuelle », « l’économie du savoir et la propriété intellectuelle », ainsi que « la sensibilisation à l’importance de la protection des droits de propriété intellectuelle ».
À l’ère des technologies numériques et face au développement rapide des applications de l’IA dans tous les secteurs et aux questions complexes qu’elles soulèvent concernant la propriété des brevets, des œuvres littéraires et artistiques, ainsi que d’autres droits de propriété intellectuelle, la protection de ces droits constitue désormais un défi majeur, nécessitant la mise en place de nouveaux cadres juridiques et techniques capables de protéger les droits des créateurs et des innovateurs tout en favorisant un environnement propice à l’innovation et à la créativité, précise le communique.