– Cette force peut être déployée partout dans l’espace AES, que ce soit entre le Burkina Faso et le Niger ou entre le Niger et le Mali, pour mener des opérations conjointes.
La force unifié de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) s’est engagée, jeudi, à étouffer les actions hostiles menées par la coalition de groupes armés terroristes de toutes obédiences, disposant d’appuis internes et externes, notamment d’ordre opérationnel, logistique, financier et informationnel.
C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, jeudi, par l’état-major général des armées du Mali, alors que les actes terroristes se multipliaient dans la région.
Le document souligne que «face aux velléités obscurantistes, les FAMa (Forces armées maliennes) mènent une contre-offensive sur l’ensemble du territoire national, avec pour priorité absolue de sécuriser les populations et d’éviter toute amalgame ou dommage collatéral ».
L’Alliance des Etats du Sahel (AES) avait annoncé, le 21 janvier 2025, la mise en service de sa force unifiée composée de 5 000 hommes.
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Cette force aura non seulement du personnel, mais aussi des moyens aériens, terrestres, de renseignement et un système de coordination. L’objectif est de renforcer la sécurité régionale et de lutter plus efficacement contre le terrorisme et l’insécurité.
Cette force peut être déployée partout dans l’espace AES, que ce soit entre le Burkina Faso et le Niger ou entre le Niger et le Mali, pour mener des opérations conjointes.
Selon l’état-major des armées du Mali, « l’ensemble des unités de la force unifiée de l’AES se maintient en alerte, pour défendre l’intégrité territoriale et protéger les populations ».
Une série d’opérations offensives menée le 4 juin courant a permis de détruire des refuges et plots logistiques terroristes dans la région de Maneka, des cellules de plusieurs dizaines de terroristes localisées dans le secteur de Boulkessi, région de Douentza ont été neutralisés, a indiqué la même source.
Ces dernières semaines, plusieurs séries d’attaques terroristes sont signalées au Mali, au Burkina et au Niger, malgré la présence de la force unifiée dans la zone de Liptako-Gourma ou encore la zone des trois frontières.
Au Mali en particulier, du 30 mai au 4 juin, pas moins de 4 positions de l’armée ont été visées par des attaques dans le nord et le centre du pays. Ces attaques ont été repoussées, des terroristes ont été neutralisés, d’autres arrêtés et du matériel militaire récupéré.