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Rwanda: Le FMI souligne la résilience de l’économie malgré les chocs consécutifs

Le Fonds monétaire international (FMI) a souligné que l’économie rwandaise continue de faire preuve de solidité et de résilience, malgré des chocs consécutifs.

Selon les données du PIB révisées, l’économie a progressé de 7,2 % en 2024 et au premier semestre de 2025, soutenue par une performance robuste des services, de la construction et des exportations de café, a relevé le FMI dans un communiqué publié à l’issue d’une mission du 29 septembre au 10 octobre 2025.

La mission du FMI, dirigée par Albert Touna Mama, a examiné les priorités politiques des autorités et les progrès des réformes dans le cadre de la sixième et dernière revue de l’Instrument de coordination des politiques (ICP) du Rwanda et des consultations au titre de l’article IV de 2025.

La même source a souligné que l’inflation est restée dans la fourchette cible de 5 ± 3 % fixée par la Banque nationale du Rwanda (BNR), alors que le déficit du compte courant s’est creusé au premier semestre de 2025 en raison de la hausse des importations de biens de consommation et d’équipement, compensant ainsi la hausse des exportations de café et de minéraux.

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Le franc rwandais s’est déprécié d’environ 3 % par rapport au dollar américain jusqu’à fin juin 2025, et les réserves internationales ont couvert 4,8 mois d’importations, offrant ainsi une protection contre les chocs extérieurs, selon le FMI qui précise que malgré un contexte difficile, les performances de la politique macroéconomique jusqu’à fin juin 2025 sont restées conformes aux objectifs.

Avec une croissance qui devrait rester vigoureuse, une inflation dans la fourchette cible et des soldes extérieurs soutenus par les flux d’investissement, les perspectives économiques restent positives, malgré des risques à la baisse, explique la même source, notant toutefois que la volatilité des prix mondiaux des matières premières, l’affaiblissement de la demande extérieure et le durcissement des conditions de financement mondiales pèseraient sur les perspectives de l’économie rwandaise.

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