Renouveau de l’industrie minière en Zambie

L’industrie minière, principale source de revenus en Zambie, connaît un renouveau grâce à des mesures transformatrices qui ont revitalisé les principales mines du pays, a indiqué vendredi le ministère de l’Industrie.

L’économie de la Zambie reste très dépendante du secteur minier, qui contribue avec 13% au PIB et environ 70% des recettes d’exportation.

Deuxième producteur du cuivre en Afrique après la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie a effectué d’importants investissements dans les mines de cuivre de Mopani (MCM) et celles de Konkola (KCM), a souligné le ministère, notant que cette poussée stratégique repositionnera le secteur comme pierre angulaire du développement économique et de l’autonomisation des jeunes.

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Des économistes soutiennent que la trajectoire optimiste du secteur minier zambien représente un nouveau chapitre, favorisant l’espoir d’un avenir meilleur, en particulier pour la jeunesse du pays, qui devrait bénéficier d’opportunités en matière de formation, d’emploi et d’entrepreneuriat.

Une étape importante a été franchie avec la restructuration des mines de cuivre de Mopani, qui renforce les performances opérationnelles de la mine et la création d’emplois. Cette restructuration, expliquent-ils, s’inscrit dans la vision nationale visant à accroître la production de cuivre à 3 millions de tonnes par an, créant ainsi des milliers d’opportunités pour la main-d’œuvre dans la ceinture de cuivre de la Zambie.

La mine de cuivre de Konkola, auparavant en proie à des conflits, fait également l’objet d’une attention renouvelée. Le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures pour résoudre les défis financiers et opérationnels auxquels la mine a été confrontée, garantissant ainsi sa viabilité.

A Luanshya, la réouverture du puits 28 après 20 ans d’inactivité représente un investissement de plus d’un milliard de dollars, précise le ministère, arguant que ce projet devrait créer plus de 3 000 emplois directs et indirects et soutenir les communautés locales à long terme.

De même, les activités de la mine d’or de Kasenseli, qui a connu des arrêts opérationnels ces dernières années, ont repris vie grâce aux efforts du gouvernement pour augmenter la production d’or dans le cadre légal et réglementaire, souligne-t-on.

La même source explique que ces efforts visent à remédier aux difficultés historiques tout en utilisant l’exploitation minière comme levier de transformation économique.

Et d’ajouter que grâce à une exploration avancée, à des projets d’infrastructure et à des investissements en capital, la renaissance minière de la Zambie devrait catalyser le développement technologique et accroître le transfert de compétences aux jeunes professionnels.