Deux enfants et deux adolescents sont morts lundi dans un bombardement dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) lors de combats entre les forces gouvernementales et la rébellion du M23 (« Mouvement du 23 mars »), soutenue par le Rwanda, ont indiqué des sources locales.
Entre deux et cinq autres personnes ont été blessées lors de ce bombardement à Bweremana, cité située dans le territoire de Masisi à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, ont ajouté les mêmes sources, citées par des médias.
« Nous avons reçu quatre morts et cinq blessés graves », a déclaré une source hospitalière. « Le bilan de l’obus qui est tombé ce matin est de quatre morts et deux blessés », a, de son côté, affirmé le commissaire Paulin Ilunga, commandant de la police de Bweremana.
Innocent Mwitehofu Mumbara, président de la société civile de la localité, a indiqué que deux enfants d’une même famille figurent parmi les victimes.
Lire aussi : RESTRUCTURATION DE LA DETTE, UN IMPÉRATIF STRATÉGIQUE POUR LA ZAMBIE
« Parmi les blessés, il y a une maman et son enfant de 4 ans », a ajouté le commandant de la police, précisant que l’obus était « venu des collines où se trouve le M23 ».
Une « trêve humanitaire » annoncée le 5 juillet par les Etats-Unis était censée durer jusqu’au 19, mais n’a pas tenu une semaine. Des combats avaient éclaté vendredi matin à environ 70 km au nord-ouest de Goma entre les rebelles et des groupes armés associés à l’armée congolaise.
Depuis fin 2021, le M23 appuyé par des unités de l’armée rwandaise, s’est emparé de vastes pans de territoire du Nord-Kivu, allant jusqu’à encercler presque entièrement la capitale provinciale, Goma.
