La Côte d’Ivoire vient de recevoir un second paiement de quinze millions de dollars US de la Banque Mondiale et ce, dans le cadre du Programme Carbone signé avec le Fonds de partenariat pour carbone forestier (FCFP), a-t-on annoncé mardi de source officielle à Abidjan.
Ce paiement intervient après un premier versement de 35 millions de dollars US en 2024 récompensant l’équipement de sept millions de tonnes d’équivalent de CO2, a affirmé le ministre ivoirien de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques.
Et le ministre d’expliquer que ce versement additionnel couvre trois millions de tonnes d’équivalent CO2 pour la période 2022-2023 et complète l’objectif contractuel de 10 millions de tonnes d’équivalent CO2, portant le montant total à 50 millions de dollars US.
Il a passé en revue une série d’actions menées autour du parc national de Taï, lesquelles ont permis la réduction de 13 millions de tonnes de CO2 sur la même période, générant ainsi 10 millions de tonnes de carbone excédentaires qui pourront être valorisées sur les marchés internationaux ou affectées à la réduction des contributions déterminées au niveau national (CDN).
De son côté, la directrice de Division de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, Marie Chantal Uwanliyigira, a loué les efforts engagés par la Côte d’Ivoire pour avoir honoré son contrat d’achat de carbone dans le monde entier, estimant qu’aujourd’hui, le secteur privé considère le pays comme un marché mature pour investir dans le carbone.
Dans le cadre de ce processus, 12.000 bénéficiaires ont déjà reçu leur part conformément à un plan de partage des bénéfices validé par toutes les parties. L’objectif de la première phase est d’atteindre 30.000 bénéficiaires.
L’objectif du projet PRE étalé sur la période 2020-2025 est de mettre en oeuvre un modèle de développement vert qui propose des alternatives et des incitations basées sur les résultats afin de lutter contre le changement climatique, diversifier les sources de revenus des agriculteurs, promouvoir une agriculture sans déforestation, protéger les ressources naturelles, restaurer le couvert forestier et préserver la biodiversité.
Avec MAP
