Près d’un million de primo-votants sont inscrits sur la liste électorale en Côte d’Ivoire, après l’achèvement de l’opération de révision de ladite liste organisée du 19 octobre au 17 novembre sur l’ensemble du territoire ivoirien.
Cette annonce a été faite, jeudi à Abidjan, par la Commission Electorale Indépendante (CEI) lors d’une conférence de presse dédiée à la présentation des statistiques enregistrées sur le territoire ivoirien et ce, en attendant d’intégrer celles de la Diaspora ivoirienne.
Ainsi, la CEI a recensé deux catégories de requérants à savoir : Celle qui compte des personnes figurant sur la liste électorale et qui ont manifesté leur volonté de changer le lieu de vote ou la modification de leurs données personnelles et dont le nombre s’élève à 517.924 demandeurs (283.419 hommes et 234.505 femmes).
La seconde catégorie concerne les personnes sollicitant une première inscription sur la liste électorale, et dont le nombre est de 943.157 (511.125 hommes et 432.032 femmes).
Il s’agit en totalité, de quelque 1.461.081 demandeurs dont, 794.544 hommes et 666.537 femmes enregistrés sur la liste électorale au terme de l’opération de sa révision, précise la CEI, relevant avoir reçu quelque 1.207 requêtes inhérentes à la radiation d’électeurs supposés décédés.
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Le 4è vice- président de la CEI, Bamba Siaka, a qualifié d’ »encourageantes » les données brutes enregistrées concernant les nouveaux électeurs, même s’elles ne représentent qu’un quart du potentiel des nouveaux électeurs attendus.
Ces données sont en nette progression comparativement aux données du recensement électoral de 2022-2023 où, quelque 575.489 nouveaux requérants ont été enregistrés sur la liste électorale provisoire, a-t-il.
Après le traitement de ces données, la liste électorale provisoire sera affichée en mars 2025 dans tous les lieux de vote pour donner lieu à l’ouverture de la période du contentieux. Quant à la liste électorale définitive, elle doit être publiée en juin 2025.
Bien que la période de l’opération de la RLE a été achevée, l’opposition ivoirienne continue de réclamer un prolongement de cette opération en jugeant le délai fixé comme « insuffisant ».
