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Parlement panafricain : une délégation marocaine prend part à la 13ᵉ conférence annuelle des présidents des parlements nationaux et régionaux

Une délégation du Parlement marocain participe aux travaux de la 13ᵉ conférence annuelle des présidents des parlements nationaux et régionaux, qui se poursuivent jusqu’au 30 septembre, au siège du Parlement panafricain (PAP) à Midrand, en Afrique du Sud.

La délégation marocaine est composée, du côté de la Chambre des représentants, de Leila Dahi (groupe du Rassemblement national des indépendants), Khadija Arouhal (groupe du Progrès et du socialisme), et Abdesamad Haiker (groupement Justice et développement), ainsi que de Hanae Belkheir (groupe de l’Union générale des travailleurs du Maroc), députée à la Chambre des conseillers.

Mme Belkheir a affirmé que la participation marocaine aux travaux de la présente session des commissions permanentes et autres organes du PAP s’inscrit dans le prolongement des engagements du Royaume à soutenir le processus d’intégration africaine et à consolider le rôle des parlements dans la défense des grandes causes du continent.

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Elle a précisé, dans une déclaration à la MAP, que ces causes recouvrent notamment le développement durable, la justice sociale et la promotion de la voix de l’Afrique sur la scène internationale.

Elle a également assuré que cette rencontre « constitue un espace favorable à l’échange et au dialogue parlementaire, contribuant activement à la mise en œuvre des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

L’édition de cette année se veut une plateforme de haut niveau pour débattre des enjeux stratégiques d’importance continentale et mondiale, notamment à travers la consolidation de la Zone de libre-échange continentale africaine, l’approfondissement de l’intégration régionale et le renforcement de la résilience face aux chocs exogènes.

Elle revêt une importance particulière en ce qu’elle permet d’instaurer un dialogue inclusif et pluriel, favorisant la coopération aux niveaux politique, technique, social et économique, de nature à transformer les parlements africains en institutions proactives, centrées sur les citoyens.

L’objectif est de contribuer à l’appropriation parlementaire de l’agenda de l’intégration en Afrique via un forum dédié aux présidents, consolider la coopération entre les instances législatives nationales, régionales et continentales, et d’accroître la légitimité et l’efficacité des instruments de l’Union africaine grâce à l’implication parlementaire.

Placée sous le signe « Transformer les Parlements pour catalyser une intégration continentale portée par les citoyens, le développement durable, la prospérité et la paix, et renforcer le rôle dynamique de l’Afrique sur la scène mondiale », cette session vise également à mettre en lumière la double responsabilité des parlements, à savoir protéger la démocratie et les droits des citoyens tout en menant l’agenda de transformation de l’Afrique, ce qui renforce leur contribution collective à l’Agenda 2063 et aux Objectifs de développement durable des Nations unies.

La conférence aborde une série de thématiques portant, entre autres, sur « Mobiliser l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine pour le commerce, l’industrialisation et la croissance inclusive », « Progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine et rôle des parlements dans la facilitation du commerce intra-africain », « Renforcer le rôle des parlements dans l’intégration continentale », « Diplomatie parlementaire, négociation et médiation pour la paix et la stabilité », ainsi que « Transformation numérique et intelligence artificielle pour un développement inclusif ».

Le Parlement panafricain, organe consultatif de l’Union africaine composé de parlementaires issus des États membres, a été institué par l’article 5 de l’Acte constitutif de l’Union africaine et a officiellement commencé à exercer ses fonctions le 18 mars 2004.

Chaque État membre de l’Union africaine y est représenté par cinq parlementaires issus de la majorité et de l’opposition, dont au moins une femme, élue ou désignée par le parlement ou l’organe législatif de son pays.

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