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ONU : Le vice-président gambien plaide pour la paix et le développement durable

Le vice-président de la Gambie, M. Muhammed B. S. Jallow, a pris la parole à New York à l’occasion de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies pour détailler la vision de son pays sur les enjeux internationaux. Il a mis en avant les efforts de son pays visant à renforcer la démocratie, promouvoir la paix et le développement durable, tout en soulignant la nécessité d’un multilatéralisme renforcé et d’une action coordonnée face aux crises mondiales.

Lors du débat général de la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le vice-président de la République de Gambie, Muhammed B. S. Jallow, a présenté, le 24 septembre 2025, la position de son pays sur les enjeux mondiaux, en insistant sur le rôle crucial des Nations unies dans le maintien de la paix, la promotion du développement et la défense des droits humains. En effet, le vice-président a rappelé que la situation mondiale devient de plus en plus « fragile », avec « un non-respect croissant » du droit international humanitaire dans les zones de conflit et une « perte de pertinence » du système international basé sur des règles.

Muhammed B. S. Jallow a toutefois rappelé que depuis 2017, le gouvernement d’Adama Barrow, président de la République de Gambie, poursuit un agenda de développement inclusif, de paix et de respect des droits fondamentaux. Il a aussi souligné que le pays a mis en œuvre les recommandations de la Commission Vérité, Réconciliation et Réparations, et organisé huit scrutins nationaux crédibles et transparents, reconnues sur le plan national et international. De plus, la préparation de l’élection présidentielle de 2026 se déroule conformément aux standards internationaux, et le pays s’efforce de renforcer la démocratie participative, le développement durable et la bonne gouvernance.

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Dans ce cadre, la Gambie a promulgué la loi portant création du Bureau du procureur spécial, en 2024, pour traiter les crimes internationaux et violations graves des droits humains et a créé une commission anti-corruption par le biais de la loi Anti-Corruption. Selon le vice-président, le plan national de développement YIRIWA 2023-2027 a permis de mettre en place un mécanisme budgétaire national axé sur le développement humain afin de promouvoir l’investissement et la croissance inclusive.

En outre, d’après la même source, la Gambie a récemment accueilli le Forum de gouvernance du Sahel sous le thème « L’avenir de la gouvernance : (Re)construire la cohésion sociale et la confiance publique », les 30 et 31 juillet 2025, en collaboration avec la Fondation Goodluck Jonathan (FGJ), l’International Institute for Democracy and Electoral Assistance (International IDEA) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Par ailleurs, sur le plan international, Muhammed B. S. Jallow a salué les efforts du secrétaire général de l’ONU pour relancer le processus de la table ronde sur le Sahara marocain en déclarant : « L’impact positif de l’initiative d’autonomie marocaine, que nous considérons comme réaliste et crédible, est déjà bien accueilli, et les marocains vivant dans la région continuent de bénéficier de la paix, du développement et de la protection de leurs droits humains, grâce au Nouveau Modèle de Développement pour le Sahara marocain mis en place par le gouvernement du Royaume du Maroc ». Parallèlement, il a mentionné les Initiatives Royales, notamment le gazoduc Maroc-Nigeria et l’initiative Atlantique qui « contribuent au développement et à la stabilité de la région ».

Par ailleurs, le vice-président a également réaffirmé l’importance de prévenir les conflits et de protéger les civils, en particulier les femmes, les enfants et les personnes âgées. Il a appelé à un règlement urgent du conflit israélo-palestinien en faveur d’une solution à deux États, reconnaissant « la Palestine dans les frontières de 1967 avec Al-Qods pour capitale », et a soutenu l’adhésion de la Palestine à l’ONU.

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