Plus de 40 millions de Nigérians sont touchés par la désertification et la dégradation des terres, des phénomènes qui impactent négativement la fertilité des sols et la productivité du secteur agricole au Nigeria, selon des données officielles.

Au total, plus de 900.000 kilomètres carrés sont affectés par la désertification et la dégradation des sols, soit environ 43 % de la superficie du Nigeria, a indiqué le ministre nigérian de l’environnement, cité par les médias locaux.

S’exprimant lors d’une récente rencontre tenue à Abuja sur la restauration des terres, le responsable nigérian a alerté sur les effets néfastes de la dégradation des terres, eu égard à son impact sur la production agricole et la sécurité alimentaire.

La réalisation des objectifs de développement socio-économique du Nigéria, a-t-il poursuivi, est tributaire de la mise en place de mesures efficaces de protection de l’environnement et d’une gestion durable des terres et des ressources naturelles.

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De son côté, la directrice du Département de la désertification, de la dégradation des terres et de la gestion de la sécheresse, a fait part de la détermination du Nigeria à s’inscrire dans les efforts de lutte contre la désertification à l’échelle internationale.

Dans ce sens, la responsable a appelé à une intensification d’efforts de toutes les parties prenantes pour la restauration des terres et la gestion des effets de la sécheresse.

Selon la Banque africaine de développement, la désertification et la dégradation des terres figurent parmi les défis environnementaux les plus urgents de notre époque, menaçant les écosystèmes, les moyens de subsistance et les économies du monde entier.

Avec une grande partie des terres dégradées situées en Afrique, ce continent est particulièrement touché par ces phénomènes qui aggravent la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la vulnérabilité climatique.