Le Nigeria a décidé d’imposer de nouvelles règles aux exportateurs du pétrole brut dans le pays, pour pallier plusieurs lacunes relatives à la gouvernance du secteur dans le pays leader de la production pétrolière en Afrique.
Les exportateurs doivent désormais obtenir un permis d’exportation, une autorisation de navire et un numéro d’identification unique avant de pouvoir procéder à toute exportation de brut vers l’étranger, a indiqué la Commission nigériane de réglementation du pétrole en Amont, dans une récente note.
Ces nouvelles directives, approuvées par le directeur général de l’instance de régulation, visent à fournir des solutions à des problématiques qui freinent le développement du secteur, tels que la sous-déclaration, le vol de pétrole et la perte de revenus dans les terminaux d’exportation.
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D’après la même source, ces mesures visent à améliorer la transparence et la reddition des comptes en matière d’opérations d’exportation de pétrole brut.
A terme, le régulateur entend établir un système robuste de suivi des mouvements de pétrole brut, des performances aux terminaux d’exportation qui garantit que seuls les produits certifiés soient exportés.
En élaborant un système basé sur la transparence et la traçabilité, le secteur sera protégé contre les activités illégales telles que le vol de pétrole et la sous-déclaration des quantités exportées, poursuit le régulateur.
Avec des réserves de pétrole estimées à 37,28 milliards de barils, le Nigeria compte parmi les producteurs majeurs des hydrocarbures en Afrique. Le pays d’Afrique de l’ouest s’est fixé des objectifs ambitieux pour dynamiser son industrie pétrolière, en ciblant une production moyenne de 2 millions de barils par jour (BPJ) à fin 2025.