Une gestion budgétaire rigoureuse basée sur des hypothèses réalistes et une mise en œuvre transparente pourrait soutenir la croissance économique au Nigeria, selon le Fonds monétaire international (FMI).
Pour réaliser des investissements efficaces dans le capital humain et les infrastructures, le Nigeria doit fonder ses finances sur « des hypothèses budgétaires réalistes, une gestion rigoureuse des dépenses et un reporting transparent, d’une manière à favoriser la reddition des comptes », a souligné le FMI dans une récente note traitant de l’économie nigériane.
D’après la même source, la politique monétaire au sein du pays le plus peuplé d’Afrique devrait continuer à endiguer les pressions inflationnistes et à réduire l’incertitude économique.
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Pour sortir des millions de personnes de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire, le Nigeria a besoin d’une croissance plus forte et plus soutenue, relève le FMI, soulignant l’importance d’élargir le système de transferts monétaires existant pour réaliser une croissance inclusive.
En outre, le FMI recommande un renforcement des recettes intérieures, compte tenu des besoins de financement du Nigeria dans des domaines propices à la croissance tels que l’agriculture, les infrastructures et l’adaptation au changement climatique.
Les réformes fiscales entreprises par le Nigeria, poursuit-il, devraient faciliter le recouvrement des impôts qui s’ajouteraient aux économies financières substantielles résultant de la suppression des subventions aux carburants pour contribuer au financement des dépenses prioritaires.
D’après les dernières prévisions du FMI, la croissance de l’économie nigériane devrait d’établir à 3,4% au titre de l’année 2025. A moyen terme, la croissance devrait se situer, selon le FMI, autour de 3,5%, soutenue par la dynamique des réformes intérieures.
