La production de pétrole brut au Nigeria a reculé à 1,39 million de barils par jour en septembre, contre 1,43 million le mois précédent, en raison d’un mouvement de grève ayant perturbé les activités de la principale raffinerie du pays, selon le régulateur nigérian du secteur.
En glissement mensuel, la production du brut a diminué de 3,09% en septembre, reflétant l’impact d’une récente grève de trois jours initiée par l’Association nigériane des cadres du pétrole et du gaz ayant entraîné des perturbations d’activité de certaines installations de production et d’exportation, précise un communiqué de la Commission nigériane de régulation du pétrole en amont (NUPRC).
La commission a attribué également cette baisse à des travaux de maintenance dans deux installations stratégiques du secteur pétrolier, notant que le Nigeria a réalisé 93% de son quota de production fixé par l’OPEC au cours de cette période.
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En glissement annuel, le Nigeria a vu sa production pétrolière progresser légèrement de 1,61% pour s’établir à 47,43 millions de barils, précise la même source, faisant remarquer que les chiffres journaliers de septembre font ressortir un pic de 1,81 million de bpj et un plus bas de 1,35 million de bpj.
A rappeler que l’association des cadres supérieurs du pétrole et du gaz naturel du Nigeria (Pengassan) a entamé au cours du mois de septembre une grève pour protester contre des licenciements au niveau de la raffinerie du groupe Dangote. Le mouvement de grève a pris fin suite à un accord portant sur la réintégration des employés licenciés dans d’autres sociétés du groupe.
Premier producteur du pétrole en Afrique, le Nigeria, doté de réserves estimées à 37,28 milliards de barils, prévoit d’augmenter sa production quotidienne de pétrole et de condensats pour atteindre 2,7 millions de barils par jour d’ici 2027.
