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Nigeria : la Banque mondiale préconise des réformes sociales pour atténuer les effets de l’inflation

La Banque mondiale a appelé à la mise en place de réformes à caractère social au Nigeria pour atténuer l’impact de l’inflation sur les couches vulnérables et inverser la tendance haussière de la pauvreté.

Parmi les axes de réforme figurent le renforcement du système de protection sociale et l’investissement dans le capital humain, des mesures qui pourraient être financées grâce aux économies réalisées après la levée des subventions sur le carburant, souligne la BM dans récent rapport relayé par les médias locaux.

D’après la BM, ces réformes sont essentielles pour atténuer l’impact des chocs futurs et permettre davantage d’investissements dans le développement du capital humain afin d’éviter la transmission intergénérationnelle de la pauvreté.

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Outre ces “interventions à court terme”, la BM recommande une diversification économique favorisant la croissance du secteur non pétrolier et la création d’emplois dans le secteur privé, ainsi que des investissements dans les services publics, notamment la santé, l’éducation et les infrastructures.

Selon le rapport, le renforcement de l’efficacité et l’efficience des investissements publics est particulièrement important dans un contexte de marge de manœuvre budgétaire limitée et de forte insécurité économique ayant aggravé et élargi la pauvreté.

D’après les dernières prévisions de la Banque mondiale, la croissance économique au Nigeria devrait s’établir à 3,6% en 2025, avant de s’accélérer légèrement à 3,8% au cours de la période 2026-2027.

La reprise progressive de l’économie nigériane serait “principalement tirée par le secteur des services, notamment la finance, les services des technologies de l’information et de la communication et les transports, ainsi que dans une moindre mesure, par un rebond de la production pétrolière qui converge vers le quota de l’OPEP+”.