Le Niger a introduit de nouvelles mesures fiscales au titre de la loi de finances 2025 en vue de relancer l’économie et d’accroître le pouvoir d’achat des citoyens.
Ces mesures portent, entre autres, sur la revue de la liste des exonérations de l’Impôt sur le Bénéfice, le rehaussement du taux de l’ISB des non-résidents et l’institution d’un impôt sur les plus-values des cessions des titres miniers et l’assouplissement de l’imposition de la taxe professionnelle des établissements d’enseignement privés et les modalités de paiement, selon le budget 2025 adopté récemment par le Conseil des ministres nigérien.
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Il s’agit également du rehaussement des tarifs de la contribution des licences, la suppression de l’exonération de deux ans accordée aux nouvelles entreprises immatriculées sous le régime de l’impôt synthétique et l’institution d’une nouvelle Taxe sur les Admissions Temporaires (TAT), rapporte l’agence nigérienne de presse (ANP).
Le budget 2025 du Niger est équilibré en ressources et en charges à 3033,33 milliards de francs CFA (1 euro = 652 francs CFA), contre 2913,06 milliards de francs CFA en 2024, soit une hausse de 4,13 %.
Les charges de l’Etat nigérien s’élèvent à 2526,72 milliards de francs CFA de dépenses budgétaires et à 506,61 milliards de francs CFA de charges de trésorerie. Leur évolution s’explique, principalement, par “la prise en compte des pécules des contractuels, des investissements projetés ainsi que la prise en charge des dépenses sociales dans le domaine de la santé et de l’éducation”, précise la même source.