Des dizaines de personnes ont été tuées dans le sud-ouest du Niger dans une nouvelle attaque attribuée aux groupes terroristes actifs dans cette région qui connaît une recrudescence des violences jihadistes, rapportent lundi des médias.
Cette attaque a ciblé des villageois qui assistaient à la prêche du vendredi dernier dans la localité de Manda située près des frontières avec le Burkina Faso et le Mali, indiquent les médias, citant des habitants de la région.
Les mêmes sources font état d’un lourd bilan humain, dans l’attente « de la constatation des autorités locales pour avoir une estimation précise ».
La localité de Manda visée par cette attaque est située dans la région de Tillabéri dans la zone dite des « trois frontières », aux confins du Niger, du Mali et du Burkina Faso, devenue une plaque tournante des groupes terroristes, notamment Al-Qaida et l’Etat islamique.
Lire aussi : Burkina Faso : Plusieurs centaines de terroristes neutralisés au cours du mois écoulé
D’autres massacres de civils dans des circonstances similaires, après la prière du vendredi, ont été revendiqués par le passé par les terroristes du groupe Etat islamique, actifs dans cette zone. Dans le département de Téra, 44 civils avaient été tués le 21 mars dernier dans une attaque terroriste, alors qu’ils priaient dans une mosquée à Fambita.
Les violences terroristes causent également d’importantes pertes en vies humaines dans les rangs des forces militaires. Jeudi dernier, 34 soldats nigériens ont été tués lors d’une attaque menée par « plusieurs centaines » d’hommes armés contre la ville de Banibangou, dans le nord-est de Tillabéri.
Avec MAP
