Mobilité intra-africaine : le passeport béninois en tête du classement sur le continent

C’est un nouveau rapport qui vient conforter le Bénin dans sa politique d’ouverture aux pays du monde. Selon les médias, le passeport béninois permet l’accès sans visa préalable à 35 pays sur le continent. Un chiffre qui le hisse au premier rang en Afrique.

Liste des pays et des conditions d’entrée pour le détenteur du passeport béninois :

23 pays sans conditions

•            Afrique du Sud ;

•            Burkina Faso ;

•            Cap-Vert ;

•            Centre Afrique ;

•            Côte d’ivoire ;

•            Gambie ;

•            Ghana ;

•            Guinée ;

•            Guinée-Bissau ;

•            Libéria ;

•            Libye ;

•            Madagascar ;

•            Mali ;

•            Maurice ;

•            Niger ;

•            Nigeria ;

•            Rwanda ;

•            Sao Tomé-et-Principe ;

•            Sénégal ;

•            Seychelles ;

•            Sierra Léone ;

•            Togo ;

•            Tunisie.

11 pays via visa à l’arrivée

•            Burundi ;

•            Comores ;

•            Congo-Brazzaville ;

•            Djibouti ;

•            Ethiopie ;

•            Malawi ;

•            Mozambique ;

•            Namibie ;

•            Somalie ;

•            Tanzanie ;

•            Tchad.

 1 pays via Autorisation de voyage électronique 

•            Kenya.

Cette politique adoptée par la diplomatie béninoise, sous l’impulsion du Chef de l’Etat Patrice TALON, vise à renforcer et faciliter les échanges entre pays, en levant les barrières préjudiciables à l’intégration sur le continent.

Le Bénin est l’un des rares pays d’Afrique à avoir supprimé la nécessité de visa pour les détenteurs de passeports africains, avant l’entrée sur son territoire en 2017. Cette initiative a été suivie par  la Gambie en 2019, le Rwanda en 2023 et le Ghana en 2025.

La suppression totale de visa aux ressortissants africains qui voyagent au Bénin traduit aussi un bel exemple du panafricanisme, puisque la mobilité et l’intégration sont nécessaires à l’unité et au développement du continent.