Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a eu, vendredi à Rabat, des entretiens avec une délégation de la Commission des affaires étrangères du Parlement danois, axés sur les moyens de renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de la gestion de l’eau et de la lutte contre le changement climatique.
Lors de cette rencontre, à laquelle a pris part l’ambassadeur du Danemark au Maroc, Mme Berit Basse, M. Baraka a donné un aperçu des grands lignes de la vision stratégique de gestion intégrée de l’eau au Maroc, notamment les axes de gestion des ressources en eau, de dessalement de l’eau via les énergies renouvelables, et de traitement des eaux usées.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cet entretien, M. Baraka a indiqué que cette rencontre a été l’occasion de présenter les grandes lignes de la stratégie mise en œuvre par le Maroc en matière de gestion intégrée des ressources en eau, conformément aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Il a relevé que les membres de la délégation parlementaire danoise ont exprimé, durant cette rencontre, la ferme volonté de leur pays d’adhérer à la mise en œuvre de cette stratégie et de renforcer la coopération tripartite avec le Maroc et les pays de l’Afrique subsaharienne pour lutter contre la problématique de changement climatique et garantir la sécurité alimentaire en Afrique.
Le député Kim Valentin, qui conduit la délégation danoise, a, pour sa part, souligné que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie du Danemark en Afrique, visant à renforcer la coopération entre les deux pays et à poser les jalons d’une coopération tripartie entre le Danemark, le Maroc et les pays africains.
« Le Maroc jouit d’un statut particulier dans le cadre de cette nouvelle stratégie du Danemark en Afrique, car il est en avance, non seulement en matière de gestion de l’eau, mais aussi dans plusieurs autres domaines », a affirmé le député danois, mettant l’accent sur la nécessité « d’engager un dialogue étroit avec le Maroc, afin d’œuvrer ensemble pour lutter contre les défis du changement climatique en Afrique et en Europe ».
Il a également insisté sur l’importance du renforcement du commerce bilatéral et des investissements directs entre les deux pays.