Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a condamné dans les termes les plus vifs l’attaque “terroriste” ayant coûté la vie à plus de 200 victimes dans la ville de Barsalogho dans le centre du Burkina Faso.
Le chef de l’Onu “condamne fermement” les attaques terroristes perpétrées le 24 août à Barsalogho, présente ses condoléances aux familles des victimes et exprime sa solidarité avec les autorités de transition dans leur lutte contre le terrorisme, a dit le porte-parole de l’Organisation internationale.
L’attaque, perpétrée par le groupe Jama’at Nusrat al-Islam wal Muslimin (JNIM), lié à Al-Qaïda, a également fait au moins 140 blessés parmi les villageois, qui creusaient des tranchées autour de la ville pour la protéger des assauts.
“Les responsables de ces actes ignobles doivent être traduits en justice”, a souligné M. Guterres.
Selon le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, les humanitaires de l’Onu travaillant dans la zone de la “terrible attaque” ont qualifié d’“horribles” les conditions générales dans la ville.
Au moins 90.000 personnes déplacées vivaient à Barsalogho l’année dernière, selon l’Organisation internationale. Il s’agit de familles qui ont fui l’insécurité qui règne dans les zones environnantes, et dont l’arrivée a mis à rude épreuve les services et les approvisionnements locaux.
Le porte-parole de l’Onu a déploré que toute la province où se trouve Barsalogho est confrontée à une “faim aiguë”, ajoutant que l’insécurité dans les zones environnantes a également “rendu beaucoup plus difficile l’acheminement de l’aide à Barsalogho”.
Avec MAP
