Les récentes attaques contre des civils, qui ont fait des “dizaines” de morts et poussé des “milliers” au déplacement dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), entraînent un impact “désastreux” sur les populations, a alerté jeudi l’ONU.
“Les récentes attaques violentes contre des civils dans l’Est de la République démocratique du Congo ont un impact désastreux” sur les populations, a averti le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) dans un communiqué.
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Depuis la mi-juillet, des groupes armés ont tué “plus de 150 civils” dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dont des femmes et des enfants, a déclaré l’OCHA, citant les autorités locales et des partenaires de l’ONU, ajoutant que ces attaques ont également provoqué le déplacement de “milliers de personnes”.
Au Sud-Kivu, la violence et l’insécurité persistantes ont privé plus de 250 000 personnes d’aide humanitaire le long des axes d’approvisionnement clés du territoire de Fizi, a ajouté le bras humanitaire de l’ONU.
Outre la situation sécuritaire, le manque de financement entrave les opérations humanitaires, a déploré l’OCHA, faisant savoir que le Plan d’intervention et de réponse humanitaire, qui devrait être doté de 2,5 milliards de dollars, n’est financé qu’à hauteur de 14%, soit 365 millions de dollars.
Malgré ces contraintes, l’ONU et ses partenaires ont réussi à livrer de l’aide humanitaire à près de deux millions de personnes par mois dans l’Est de la RDC, a indiqué le bureau.