L’ONU alerte sur la recrudescence de l’insécurité dans l’Est de la RDC

L’ONU

Les Nations Unies ont mis en garde contre la recrudescence de l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), après les offensives militaires menées par le groupe armé M23.

Dans sa mise à jour quotidienne de la situation dans ce pays, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU s’est dit profondément préoccupé par la montée de la criminalité et de l’insécurité.

L’agence onusienne a en outre déploré les pertes civiles « qui continuent de se produire » dans l’Est du pays et qui impliquent également des travailleurs humanitaires.

“Les hostilités en cours continuent de coûter la vie à des civils, de forcer des familles à quitter leurs foyers et d’avoir un impact sur l’acheminement de l’aide humanitaire”, a indiqué la même source.

Face à cette situation, OCHA a appelé toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme.

De leur côté, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et son envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, avaient exhorté les belligérants à mettre un terme à l’escalade en cours et à s’engager en faveur de la paix.

La situation « profondément préoccupante en RDC » exige de faire taire les armes, d’arrêter l’escalade et de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays d’Afrique centrale, a notamment souligné le chef de l’ONU.

Pour M. Xia, la désescalade par un cessez-le-feu immédiat et le respect par toutes les parties du droit international et des engagements pris dans le cadre des mécanismes régionaux et internationaux, demeurent une priorité. Il est question aussi de relancer le dialogue et de parvenir au compromis pour trouver une solution durable au conflit, a-t-il dit devant le Conseil de sécurité.