L’OIM et l’ONUDC scellent un partenariat pour lutter contre la traite des êtres humains

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ont signé, au Caire, une déclaration de partenariat visant à renforcer la coopération stratégique entre les deux organisations pour lutter contre la criminalité transnationale organisée liée à la migration.

Ce partenariat vise à faciliter les efforts collectifs et à améliorer l’efficacité des programmes dans les domaines prioritaires de la traite des êtres humains, du trafic de migrants, de la gestion et de la sécurité des frontières, de la prévention du terrorisme, ainsi que de la collecte, de l’analyse et de l’utilisation des données au service des migrants, des États membres et des autres partenaires, indique un communiqué rendu public sur le site de l’OIM.

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La Directrice générale de l’OIM, Amy Pope a souligné qu’il est plus important que jamais de renforcer les réponses intersectorielles à la criminalité transnationale organisée, alors que 2023 sera l’année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les migrants et que des milliers de personnes en déplacement sont victimes de la traite des êtres humains et du trafic illicite de migrants.

« Aujourd’hui, nous sommes heureux de renouveler notre partenariat institutionnel avec l’ONUDC, qui reflète notre engagement et notre détermination à travailler ensemble pour relever ces défis », a-t-elle ajouté, citée dans le communiqué.

De son côté, la Directrice exécutive de l’ONUDC, Ghada Waly a affirmé que « nous devons mettre en place des mesures plus opérationnelles et plus globales, ancrées dans des partenariats internationaux, alors que les conflits, les catastrophes liées au climat et les inégalités économiques poussent de plus en plus de personnes entre les mains de passeurs et de trafiquants d’êtres humains ».

Dans le cadre de ce partenariat renouvelé, l’OIM et l’UNODC vont pouvoir continuer à identifier les domaines prioritaires d’intérêt commun, à plaider conjointement en faveur de voies de migration régulières, à collaborer aux initiatives de protection des femmes et des enfants et à développer des opportunités de collecte conjointe de données, entre autres initiatives.