La Cour suprême du Liberia a invalidé mercredi la destitution prononcée en octobre dernier du président de la Chambre des représentants.
En octobre dernier, 47 élus d’une coalition dissidente avaient voté la destitution du président de la chambre basse du parlement, Jonathan Fonati Koffa, qu’ils accusaient de « mauvaise gouvernance, corruption et conflits d’intérêt ».
M. Koffa a vigoureusement contesté sa destitution qu’il juge illégale, refusant de quitter son poste, selon des médias.
Selon la constitution, le vote des deux tiers des élus est nécessaire pour destituer le président de la Chambre, soit 49 voix.
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Depuis octobre, le groupe dissident a siégé de son côté, allant jusqu’à élire son propre président de la Chambre et voter le budget de 2025.
La Cour suprême a confirmé mercredi M. Koffa à la tête de l’institution, précisant dans son arrêt que les actions du groupe dissident sont « inconstitutionnelles et hors du cadre légal ».
« Je suis heureux aujourd’hui que nous retrouvions le chemin de l’État de droit », a réagi l’avocat de M. Koffa, Arthur Johnson, dans une déclaration à la presse après la décision de la Cour suprême.