L’Espagne souligne que sa position sur la question du Sahara, dictée par le ministère des AE et la Présidence du gouvernement, reste inchangée

epa08830683 Minister for Foreign Affairs, the European Union and Cooperation of Spain, Arancha Gonzalez Laya, speaks during a press conference, during an official visit to Switzerland at the Von Wattenwyl Haus in Bern, Switzerland, 20 November 2020. EPA-EFE/ANTHONY ANEX

Le gouvernement espagnol a réitéré que sa position sur la question du Sahara demeure inchangée, assurant que cette position « très claire » est fixée par le ministère des Affaires étrangères et la Présidence du gouvernement.

« La position du gouvernement espagnol concernant le Sahara est très claire et n’a pas changé ces dernières heures, ces derniers jours ou ces dernières semaines », a affirmé, jeudi, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’UE et de la coopération, Arancha Gonzalez Laya.

Cette position consiste en un « soutien total » au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, afin qu’il puisse « garantir le maintien du cessez-le-feu » au Sahara et faire avancer « une négociation politique qui permette une solution politique, négociée, juste et durable conforme  aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU », a insisté Mme Gonzalez Laya dans des déclarations à la presse au terme du Conseil des ministres des AE de l’UE.

Il s’agit d’une position « qui est fixée bien évidemment par le ministère des affaires étrangères avec le président du gouvernement, qui sont les responsables des relations extérieures de notre pays », a-t-elle martelé.

« Pour l’Espagne, l’important, ce sont les résolutions des Nations unies. Toutes. La dernière, en octobre de cette année, exprime clairement les paramètres de cette négociation », a clarifié la cheffe de la diplomatie espagnole.

Dans ce sens, Mme Gonzalez Laya a indiqué avoir transmis, elle-même, cette position lors de « nombreux contacts maintenus ces derniers jours avec le Maroc, la Mauritanie, l’Algérie et le Secrétaire général des Nations unies, pour promouvoir cette voie de dialogue ».

SOURCE : FAAPA