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Les soldats sud-africains bloqués dans la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont discrètement commencé à se retirer de leur base, a révélé vendredi la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF).
«Le retrait progressif des soldats et de leur équipement de l’est de la RDC a déjà commencé», souligne la SNDF dans un communiqué. Elle a expliqué que le retrait est motivé par la directive émise par le Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui s’est tenu virtuellement le 13 mars dernier.
Le contre-amiral Prince Tshabalala a déclaré que le Sommet, ainsi que les réunions ultérieures des ministres de la Défense de la SADC et des chefs des forces de défense des pays contributeurs de troupes à la mission SAMIDRC, ont approuvé le plan de retrait de l’est de la RDC par la route à travers le Rwanda et la Tanzanie.
Il a précisé que qu’une mission de reconnaissance, qui comprenait des représentants du Malawi, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et du Secrétariat de la SADC, a été menée du 14 au 19 avril pour évaluer et confirmer la route de retrait de Goma à travers le Rwanda jusqu’à Chato en Tanzanie vers les pays d’origine respectifs.
Les conclusions de l’équipe ont permis de finaliser le plan de retrait, qui garantira le retour sûr et efficace du personnel et des biens, a-t-il déclaré, notant que le retrait se fera progressivement par étape.
Environ 2 000 soldats sud-africains ont été bloqués dans des conditions «périlleuses» dans l’est de la RDC, après l’offensive lancée par des rebelles du M23 dans la ville de Goma. Ils ont été déployés dans le cadre de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC) pour contribuer à mettre fin au conflit dans la région.
La prise de villes clés par les insurgés, notamment Goma et Bukavu, a gravement perturbé les efforts humanitaires et a accru l’urgence du retrait des troupes.