« Les banques africaines font le bilan de la crise »: Les résultats de l’étude DATAPROTECT

DATAPROTECT

En pleine pandémie, et dès le premier semestre 2020, DATAPROTECT, leader africain dans le domaine de la Cybersécurité, a lancé une étude à chaud, auprès d’une centaine de banques africaines représentant 35 pays. Après plusieurs mois de suivi, les résultats de cette enquête sont rendus publics dans un livre blanc intitulé « Les banques africaines font le bilan de la crise ». Lien d’accès :  https://urlz.fr/fD4c

Quel était le niveau de préparation à la crise des banques africaines, quelles stratégies ont-elles déployé pour la combattre, comment préparent-elles l’après-crise? Les résultats du sondage effectué par DATAPROTECT – le premier à être effectué sur le comportement du secteur financier africain pendant la crise du Covid – ont montré que chaque pays a vécu et a réagi différemment face à la crise, notamment en matière d’adoption des mesures de Cybersécurité.

Si une minorité de 40% des banques dit avoir été préparée à une crise de grande envergure, au moment où la crise éclate, plus des deux-tiers des banques avaient déjà effectué une étude d’impact ou Business Impact Analysis (BIA), et la quasi-totalité, soit 67% des banques interrogées étaient dotées d’un plan de continuité de l’activité (PCA). Toutefois, peu de banques avaient prévu une situation sanitaire d’une telle ampleur dans leur stratégie de gestion de crise.

Le grand exploit du secteur financier africain demeure que100% des banques sont restées ouvertes pendant toute la durée de la crise du Covid-19 et la plupart a assuré la totalité des services. « Cela ne signifie pas que la crise a épargné le secteur bancaire africain, explique Ali El-Azzouzi, Directeur Général de DATAPROTECT. Au contraire. Les banques ont encouru de lourdes pertes, mais elles ont déployé des trésors d’ingéniosité et de résilience ».

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Chaque pays a abordé la crise avec une stratégie spécifique. Si les pays d’Afrique du Nord ont adopté le confinement, il en va différemment pour le reste du continent où bien des pays ont préféré recourir au couvre-feu, parfois assorti d’un cordon sanitaire autour des grandes villes.

Le télétravail a ainsi été adopté sous une forme ou une autre par 80% des banques pour assurer une continuité d’activité, alors qu’il était généralement ignoré avant la crise. Une majorité des banques l’a même adopté sous forme intense, où plus de la moitié des employés travaillaient depuis leur domicile. Cecia posé un défi de taille et l’étude de DATAPROTECT a permis d’analyser en détail les mesures sécuritaires adoptées par les banques africaines.

Aujourd’hui, alors que le monde entier s’apprête à entrer dans l’après-Covid, les banques africaines digitalisent massivement leurs processus métiers ainsi que leur service à la clientèle. 68% des banques ont déclaré avoir accéléré le virage digital. Ceci ne pouvait pas avoir lieu sans recours aux meilleures pratiques de Cybersécurité.

« Dans l’univers numérique, il y a un avant et un après Covid, conclue Ali  El-Azzouzi. Une quantité de projets qui étaient autrefois en attente ou même rejetés, sont maintenant considérés comme allant de soi. La résistance au changement a été balayée en quelques mois ».

Pour DATAPROTECT, la crise du Covid-19 a mis en évidence le rôle d’infrastructure critique joué par les banques africaines dans la gestion de la pandémie. Qu’il s’agisse d’alléger le fardeau de la dette qui pèse sur les consommateurs ou d’assurer une aide aux entreprises, les banques se sont retrouvées en première ligne de l’action des Etats et elles ont relevé avec succès le défi,  tout en renforçant leurs pratiques de Cybersécurité.

Retrouvez l’ensemble de l’étude« Les banques africaines font le bilan de la crise »  Sur: https://urlz.fr/fD4c