L’engagement des jeunes est essentiel dans l’action climatique tendant à mener nos sociétés vers un avenir caractérisé par une faible intensité en carbone et une plus grande résistance aux changements climatiques, ont indiqué, mercredi à Durban (600 km de Pretoria), des participants au Sommet international sur l’Énergie-Eau-Alimentation-Climat.
Les changements climatiques génèrent de nombreuses incertitudes au sujet de l’avenir de l’humanité et les jeunes peuvent, ainsi, jouer un rôle actif en adoptant des pratiques favorables à l’environnement, en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant la nature et en exécutant des projets d’adaptation et d’atténuation, ont souligné des intervenants.
S’exprimant à cette occasion, Victor Ibeanusi, doyen de l’École de l’environnement de l’Université d’agriculture et de mécanique de Floride, a souligné l’alignement de la rencontre avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour 2030, l’Agenda 2063 pour l’Afrique et les grands défis sociétaux de l’Afrique.
«Tous ces programmes montrent un fil conducteur sous-jacent sur le rôle que les jeunes doivent jouer dans la mise en œuvre de tous ces programmes», a-t-il dit.
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Pour sa part, Mbali Mkhize, directeur de communication à l’Université de technologie de Mangosuthu, a souligné l’importance d’intégrer les quatre grands défis sociétaux, à savoir le changement climatique, la pérennisation de l’éducation et des compétences, la réindustrialisation de l’économie moderne et l’avenir de la société.
Soulignant l’importance d’inclure le big data, l’intelligence artificielle, les systèmes microbiens, les systèmes bio-informatiques et les objectifs en matière de décarbonations dans l’approche thématique du sommet, d’autres intervenants ont déclaré qu’en agissant de la sorte, «nous construisons l’état d’esprit d’une nouvelle société et entreprise scientifiques».
Ils ont, à cet égard, mis en exergue l’importance d’approfondir la compréhension des jeunes sur l’intersection entre la qualité de l’eau, l’absence d’émissions de gaz à effet de serre, la sécurité alimentaire et l’agriculture résiliente au changement climatique.
Le sommet a adopté une approche inclusive, en veillant à ce qu’au moins 60 % des participants soient des jeunes et des groupes vulnérables. Parmi les autres participants figurent des universitaires, des chercheurs, des décideurs politiques, des bailleurs de fonds et des ONG ayant des intérêts particuliers dans l’énergie, l’eau, l’alimentation et le climat.
Le Sommet a pour objectif de relever les défis du changement climatique qui affectent l’accès à l’eau potable, l’approvisionnement en énergie durable et la sécurité alimentaire en Afrique. Il planche également sur la disponibilité des aliments et les défis posés par les récents changements climatiques, qui sont devenus de plus en plus extrêmes et dangereux dans le monde entier.