Un peu plus de deux mois après la reprise de Khartoum par l’armée, le cabinet soudanais a tenu sa première réunion dans la ville.
Présidée par le nouveau Premier ministre de transition du pays, Kamal Idris, elle a été décrite par les médias d’État comme une « étape symbolique vers le retour des institutions de l’État » dans la ville.
Le gouvernement opère depuis Port-Soudan depuis qu’il a été contraint de se déplacer suite au déclenchement de la guerre civile en avril 2023.
Son objectif est de revenir à Khartoum à plein temps à partir d’octobre.
Les 22 ministres auraient discuté de leurs plans pour l’année en cours et des mesures à prendre pour parvenir à la paix au Soudan.
Idris a déclaré que les principales priorités comprennent la reconstruction d’après-guerre, la relance économique, l’amélioration de la sécurité et le soutien au retour volontaire des citoyens déplacés.
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Il a prêté serment en mai, devant le président du Conseil de souveraineté de transition, le général Abdel Fattah al-Burhan.
Depuis le début de la guerre, Khartoum est devenu un champ de bataille entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide paramilitaires qui contrôlaient la plupart des quartiers de la ville.
Mais ces derniers mois, l’armée a pris le dessus et a repris le contrôle des zones contrôlées par les RSF à travers le pays.
Le Soudan reste cependant en proie à un conflit qui a tué des dizaines de milliers de personnes et déplacé environ 15 millions de personnes, à l’intérieur du pays et au-delà des frontières.
Le conflit a commencé lorsque les tensions entre al-Burhan et le chef paramilitaire, le général Mohamed Hamdan Dagalo, se sont intensifiées.
Ils étaient en désaccord sur l’intégration des RSF dans l’armée nationale et sur le calendrier de la transition vers un régime civil.
Agences,