Le Soudan du sud fait face à une escalade alarmante du choléra avec plus de 79.000 cas et plus de 1.400 décès recensés à ce jour.
Un communiqué publié à l’issue d’une réunion interministérielle extraordinaire sur le choléra tenue cette semaine à Juba souligne que la propagation de cette épidémie n’est pas seulement une crise de santé publique, mais une urgence multisectorielle exacerbée par les inondations, les déplacements et l’accès limité aux services de base.
Compte tenu de la gravité et de la complexité de la situation, la réunion, à laquelle ont pris part des représentants des agences onusiennes, a réaffirmé l’engagement commun en faveur d’une réponse unifiée, associant l’ensemble du gouvernement, les Nations Unies et la société civile, selon la même source.
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La réunion a été conclue par un accord sur le déploiement rapide de fournitures médicales et nutritionnelles dans les comtés à haut risque avant le pic des inondations.
Il s’agit aussi d’assurer la fourniture ininterrompue de services essentiels de santé et de nutrition dans les zones touchées et à risque et d’étendre la couverture de surveillance et de renforcer la capacité de détection et de réponse précoces ainsi que de faciliter l’accès humanitaire sans entrave et de renforcer la logistique pour accélérer les efforts de réponse.
Le gouvernement du Soudan du sud et ses partenaires des Nations Unies ont par ailleurs appelé à une mobilisation totale des mécanismes d’urgence et un accès complet et sans entrave à toutes les zones touchées, souligne le communiqué.