Les autorités de transition maliennes ont décidé la nationalisation d’une mine d’or aux mains de compagnies sud-africaine et canadienne, a-t-on indiqué de source officielle à Bamako
Le Conseil des ministres présidé par le chef d’Etat de transition au Mali, le général Assimi Goïta a adopté mercredi un décret approuvant le contrat de cession à l’Etat des parts détenues dans la coentreprise exploitante par la Sud-Africaine AngloGold Ashanti et la Canadienne Iamgold, à hauteur de 40% chacune, précise un communiqué publié sur les réseaux sociaux, ajoutant que l’Etat détenait les 20% restants.
Le communiqué souligne que les activités de la mine ont été arrêtées en 2016 à cause de la baisse soudaine du cours de l’or, relevant que « les réserves ne sont pas totalement épuisées ».
Suite à l’annonce de la cessation de la mine qui produisait depuis 2001, la compagnie AngloGold avait invoqué la baisse du cours de l’or, la diminution des marges de profit, ainsi que la sécurité des mineurs.
La télévision d’Etat a présenté la nationalisation de la mine comme une affirmation de souveraineté recouvrée sur les ressources naturelles.
