Le gouvernement ghanéen vient de finaliser un projet de loi sur les start-up, avec pour finalité ultime de stimuler l’innovation, rassurer les investisseurs, créer des emplois et de renforcer la compétitivité du tissu entrepreneurial.
Dans ce sillage, le ministère ghanéen de la Communication, de la Technologie numérique et de l’Innovation a invité les parties prenantes (organismes publics, secteur privé, monde académique, institutions de recherche, pôles technologiques et société civile) à contribuer à la concertation autour de ce texte, relevant que des ateliers seront organisés, à cet effet, à travers le pays.
Ce projet de loi « novateur vise à instaurer un cadre juridique et réglementaire pour soutenir la recherche, les start-up et les entreprises innovantes, à promouvoir l’entrepreneuriat et à renforcer l’écosystème d’innovation du Ghana, afin d’en faire un moteur de développement économique et de création d’emplois », souligne le ministère dans un communiqué, relayé par des médias.
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Les autorités ghanéennes ambitionnent de mettre en œuvre rapidement ce texte dans le cadre de ses efforts de transformation numérique, dont le potentiel en valeur ajoutée pour l’économie est estimé à 3,4 milliards de dollars d’ici 2029, selon l’Association Mondiale des Opérateurs de Téléphonie mobile (GSMA).
Ainsi, le ministère vise à activer le processus d’examen de ce projet de loi d’ici mai 2025, en vue de sa soumission à l’Assemblée nationale avant la prochaine pause parlementaire.
L’écosystème des start-up du Ghana occupe la 81è à l’échelle mondiale et la troisième au niveau de l’Afrique de l’Ouest, selon le rapport « Global Startup Ecosystem Index 2025 » de StartupBlink.
