Le Ghana signale un cas de mpox

Mpox

Le service de santé du Ghana (GHS) a signalé jeudi un nouveau cas de mpox dans le pays.

L’autorité sanitaire a révélé dans un rapport de situation avoir reçu une confirmation de l’infection d’un jeune homme de 15 ans, parmi 230 cas suspects dans l’ensemble du pays.

« Le 1er octobre, le Laboratoire national de santé publique et de référence a confirmé un cas de mpox », indique le rapport.

Selon ce rapport, le jeune homme de 15 ans a demandé à être soigné dans un hôpital public du district le 25 septembre, avec un historique de trois jours de fièvres, de douleurs générales dans le corps, de maux de gorge et d’irritations, initialement sur les paumes et le visage mais qui se sont propagées au tronc et aux extrémités.

« Ce cas a été initialement admis à l’hôpital puis il a quitté l’hôpital et il est actuellement dans un état stable chez lui », ajoute la même source.

Le rapport indique que le patient n’avait aucun historique de voyage dans les 21 jours précédents ni d’exposition sexuelle à une personne potentiellement infectée.

Le pays compte 230 cas suspects de Mpox, et des tests sont en cours pour les confirmer, précise la même source.

Le dernier cas confirmé de Mpox au Ghana remonte à 2022.

Le Mpox est transmis par des rongeurs, tels que les souris et les écureuils, ou par des personnes infectées. Le contact avec les éruptions cutanées causées par le virus, l’utilisation de vêtements, de draps, de serviettes et d’articles similaires contaminés par ces éruptions ainsi que le contact avec des fluides corporels comptent parmi les principales causes de transmission.

Un total de 866 personnes sont décédées du mpox en Afrique depuis le début de l’année selon un dernier bilan publié jeudi par l’agence sanitaire Africa CDC, qui a affirme que « l’épidémie n’est pas sous contrôle » sur le continent.