Le gouvernement gabonais entend renforcer la filière avicole locale afin de réduire la dépendance aux importations et stimuler la production nationale de volailles, en prélude à l’entrée en vigueur de l’interdiction des importations de poulets dans le pays à partir du 1er janvier 2027.
S’exprimant à l’ouverture, lundi, du forum de concertation sur la mise en œuvre de l’interdiction des importations de poulets, le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier a souligné que cette décision, annoncée en mai dernier, vise à restaurer la souveraineté alimentaire du pays en réduisant sa dépendance au poulet importé, qui constitue aujourd’hui l’essentiel de la consommation nationale.
Lire aussi : Football numérique : Lancement d’un appel à candidatures pour l’organisation du FIFAe Festival
Il a expliqué que ce déséquilibre entraîne une perte économique annuelle considérable, une vulnérabilité en matière de sécurité alimentaire, ainsi qu’une fragilisation de l’emploi et un déséquilibre de la balance commerciale.
Face à cette situation, le gouvernement entend stimuler l’investissement local pour faire émerger un secteur avicole solide et durable, a-t-il souligné, précisant que ce forum devrait ressortir des solutions à même de favoriser l’émergence d’un réel tissu d’emplois dans le secteur, une augmentation des productions locales et la mise en place d’un environnement économique viable autour de la filière.
Selon les organisateurs, cet événement vise à identifier les actions prioritaires pour le développement durable de la filière avicole au Gabon, notamment en matière de fiscalité et d’encadrement technique et commercial.
Pendant deux jours, quelque 200 participants planchent sur une feuille de route nationale visant la souveraineté avicole. Ils vont également définir un plan d’action opérationnel, assorti d’un pacte sectoriel.