Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le week-end, une augmentation des droits de tirage spéciaux (DTS) d’environ 385,7 millions de dollars pour la Zambie, a annoncé la directrice générale adjointe de l’institution, Antoinette Sayeh.
L’annonce a été faite à la suite de l’achèvement de la troisième revue de l’accord de facilité élargie de crédit (FEC) de 38 mois de la Zambie. L’achèvement de la revue a permis un décaissement immédiat d’environ 569,6 millions de dollars, portant le décaissement total de la Zambie jusqu’à présent dans le cadre du programme soutenu par la FEC à environ 1,1 milliard de dollars.
Mme Sayeh a noté que l’accord ECF de la Zambie, initialement approuvé le 31 août 2022, pour 1,3 milliard de dollars, a désormais augmenté l’accès à environ 1,7 milliard de dollars.
La Zambie avait conclu avec le Fonds monétaire international la deuxième mission d’évaluation dans le cadre du programme de facilité élargie de crédit. Les deux parties sont parvenues à un accord sur les politiques économiques et financières qui guideront la mise en œuvre du programme pour les 12 prochains mois.
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«La conclusion de cet accord reflète l’engagement de la Zambie à restaurer la viabilité macroéconomique et de la dette et à poursuivre ses efforts pour la restructuration de la dette», a déclaré le ministère des Finances et de la Planification nationale, Situmbeko Musokotwane.
L’engagement de la Zambie en faveur de réformes structurelles ambitieuses a notamment amélioré les recettes intérieures, renforcé la gestion des finances publiques et de la dette et amélioré la transparence, précise-t-on.
Le programme du FMI constitue un soutien essentiel aux objectifs du gouvernement zambien, en se concentrant sur la viabilité budgétaire et de la dette, la réduction de la pauvreté et l’établissement d’une base solide pour une croissance inclusive et durable.
Le programme comprend des examens réguliers programmés pour évaluer les performances dans des domaines tels que le rétablissement de la viabilité budgétaire, l’amélioration de la gestion et de la transparence de la dette, le renforcement de la gouvernance et de la stabilité financière et la réduction des vulnérabilités à la corruption.