Le Service sud-africain des impôts (SARS) n’a pas réussi à atteindre son objectif de collecter 35 milliards de Rands (2 milliards USD) supplémentaires de recettes cette année, ouvrant la voie à un éventuel recours à des mesures plus agressives en 2026.
Selon des données du Trésor national, l’administration fiscale a collecté jusqu’ici environ 39,3 milliards de Rands, dépassant les 37,5 milliards nécessaires pour atteindre son objectif de base de 100 milliards, objectif déjà atteint au cours de l’exercice 2024/25.
Cependant, ces recettes restent inférieures aux 49,3 milliards requis pour atteindre l’objectif d’alléger les pressions fiscales.
Le ministre des Finances, Enoch Godongwana, a averti que des coupes budgétaires pourraient être inévitables si les recettes ne répondent pas aux attentes, et que les contribuables seraient amenés à débourser 20 milliards de Rands en mesures fiscales supplémentaires, le gouvernement cherchant à contenir une dette qui devrait culminer à 77,4 % du PIB.
Le SARS s’est vu attribuer 7,5 milliards de Rands supplémentaires sur le moyen terme dans le budget 2025, ce qui devait générer entre 20 et 50 milliards de Rands de recettes additionnelles.
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Le service des impôts estime qu’il existe plus de 300 milliards de Rands de taxes non collectées qu’il pourrait exploiter pour augmenter les recettes.
Mais si cette tâche échoue, le fardeau sera reporté sur les contribuables, déjà écrasés par la charge fiscale.
La résistance politique aux augmentations d’impôts a posé des défis à Godongwana, qui a fait de la crédibilité fiscale une priorité face aux tensions économiques de l’Afrique du Sud.
Des données d’Aluma Capital, plus tôt cette année, ont montré que l’Afrique du Sud est bien au-delà du point d’imposition optimal pour l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés et la TVA.
M. Godongwana devra présenter, en novembre, la déclaration de politique budgétaire à moyen terme du pays.
