Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a reconnu l’impact des nouvelles menaces à la paix et à la sécurité, telles que le changement climatique et les épidémies, sur les femmes et les filles.
Dans un communiqué sanctionnant les travaux de sa réunion tenue le 21 mars sur « Femmes, Paix et Sécurité (FPS) en Afrique », rendu public mercredi, le CPS de l’UA souligne la nécessité de prendre en compte ces impacts dans les stratégies de mise en œuvre de l’Agenda FPS en Afrique.
Il a aussi insisté sur la nécessité de renforcer les quatre piliers principaux de l’Agenda FPS, à savoir la participation, la protection, la prévention, et les secours et le relèvement, en particulier dans les situations de conflit, réitérant l’appel du Conseil en faveur d’une participation pleine et effective des femmes aux processus de paix, y compris l’alerte précoce, la prévention des conflits, la médiation et le dialogue.
Le CPS a aussi rappelé la nécessité d’assurer un financement adéquat et durable des initiatives en faveur de « Femmes, Paix et Sécurité » sur le continent, soulignant la nécessité de définir des indicateurs clairs et de mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation solides afin de faire régulièrement rapport sur l’état de mise en œuvre des engagements relatifs à l’Agenda FPS.
Il a souligné la nécessité de plaider en faveur de la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée le 31 octobre 2000, qui traite de l’impact des conflits armés sur les femmes, tout en mettant l’accent sur l’importance de la participation des femmes aux initiatives en faveur de la paix et de la sécurité.
Le CPS de l’UA a condamné toutes les formes de violence perpétrées à l’égard des femmes et des filles en situation de conflit et de crise, ainsi que dans d’autres situations, en particulier en ce qui concerne la participation des femmes aux opérations de soutien à la paix, réaffirmant la tolérance zéro vis-à-vis des violences sexuelles et basées sur le genre à l’encontre des femmes, et l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes.
Il a appelé à ce que les auteurs de violences à l’égard des femmes et des filles en Afrique répondent de leurs actes.
A rappeler que le Maroc avait assuré la présidence du CPS de l’UA pour le mois de mars.
Avec MAP