Le Congo abrite un sommet africain sur « l’afforestation et le reboisement »

La capitale congolaise Brazzaville accueillait vendredi un sommet africain sur « l’afforestation et le reboisement », une initiative visant à planter davantage d’arbres pour lutter contre le dérèglement climatique et ses conséquences.

Cet événement auquel prennent part une demi-douzaine de chefs d’Etat s’inscrit dans la « décennie africaine et mondiale d’afforestation et de reboisement », lancée par le président congolais Denis Sassou Nguesso lors de la COP27 de 2023 en Egypte.

« La présente conférence apparaît comme l’amorce d’un processus de recherche et de riposte salvatrice. La situation déjà connue (de changements climatiques) demeure préoccupante », a déclaré le président, Denis Sassou Nguesso.

« La nécessité d’une intervention est avérée (…) Le tout réside dans la volonté d’agir et d’y consacrer les efforts nécessaires », a-t-il ajouté.

Il est prévu à l’issue du sommet l’adoption d’une « Déclaration de Brazzaville », qui a été soumise aux dirigeants par les experts réunis depuis mardi dans la capitale congolaise, avec des représentants des populations autochtones ainsi que des partenaires techniques et financiers.

« L’enjeu majeur aujourd’hui est non seulement de stopper la disparition des forêts, mais aussi de restaurer celles qui ont disparu, puis d’en créer de nouvelles », a souligné, pour sa part, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA).

Prennent par à ce sommet, outre Denis Sassou Nguesso, les présidents Nana Akufo-Addo du Ghana, Umaro Sissoko Embalo de la Guinée-Bissau, Faustin Archange Touadéra de la République centrafricaine, Brice Oligui Nguema du Gabon et Sahle-Work Zewde d’Ethiopie.