La ville sud-africaine du Cap (1470 km de Pretoria) a été classée parmi les 10 villes les plus encombrées au monde, selon le rapport 2024 d’Inrix, une entreprise spécialisée dans l’analyse des déplacements dans le monde.
L’étude approfondie, qui a analysé les données de transport de 946 zones urbaines à travers le monde, souligne que les graves retards sur les routes du Cap constituent une préoccupation majeure pour l’économie et les navetteurs.
Notant que le trafic peut servir d’indicateur de l’activité économique, le rapport explique que la circulation des personnes, des biens et des services crée une demande de déplacements routiers, mais lorsque la demande excède l’offre d’espace routier, cela entraîne des embouteillages.
L’année dernière, les usagers de la route du Cap ont perdu 94 heures dans les embouteillages, ce qui place la ville au septième rang mondial en termes de congestion. C’est plus de temps perdu dans les embouteillages que dans des villes comme Los Angeles, qui a enregistré 88 heures de retard.
Istanbul en Turquie arrive en tête de liste avec des conducteurs ayant perdu 105 heures en 2024 à cause des embouteillages, soit une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente.
Si la position du Cap dans le top 10 n’est pas surprenante pour les habitants, elle souligne une tendance plus large observée à l’échelle mondiale.
L’étude INRIX révèle que 55 % des zones urbaines analysées ont connu une augmentation des embouteillages par rapport à 2023, les bouchons entraînant des pertes économiques importantes dans les principales régions.
Le rapport révèle également qu’aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne, les conséquences financières sont énormes. Aux États-Unis, les embouteillages ont entraîné des pertes de plus de 74 milliards de dollars, le coût moyen par conducteur étant de 771 dollars.
Chaque année, INRIX publie son rapport global sur les déplacements, qui classe plus de 900 villes selon leur niveau de congestion.
Avec MAP