Le Cameroun devient le 33ème pays à ratifier la ZLECA un mois avant le début des échanges

Le Cameroun a rejoint la liste des pays ayant ratifié officiellement l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), un mois avant le début des échanges, annonce aujourd’hui, le Commissaire au commerce, de la Commission de l’Union africaine (CUA), Albert Muchanga.

« La République du Cameroun est devenue le 33ème État partie de la ZLECA à avoir déposé son instrument de ratification ce 1er décembre 2020 », déclare l’Ambassadeur Muchanga sur son compte Twitter.

La décision du Cameroun intervient après que le Lesotho et la Tunisie aient soumis leurs propres instruments le 27 novembre, ne portant plus qu’à 21 pays restants, à ratifier le traité. Il s’agit du Bénin, du Botswana, du Burundi, du Cap-Vert, de la République centrafricaine, des Comores, de la République démocratique du Congo, de la Guinée-Bissau, du Libéria et de la Libye. Les autres sont le Madagascar, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, le Nigéria, les Seychelles, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.

L’Accord de la ZLECA est entré en vigueur le 30 mai 2019 après la ratification du traité par 22 pays – le nombre minimum requis en vertu du traité, sur les 54 qui ont accepté d’être membres du bloc. L’Érythrée est le seul pays qui n’a pas encore pris d’engagement envers l’organe continental.

Les échanges devaient débuter le 1er juillet 2020, mais ont été reportés de six mois en raison de la pandémie de COVID-19.

La ZLECA offre la possibilité de créer la plus grande zone de libre-échange au monde avec le potentiel de rassembler plus de 1,2 milliard de personnes dans un bloc économique de plus de 2 500 milliards de dollars et inaugurer une nouvelle ère de développement. Elle a le potentiel de générer de nombreux avantages grâce à l’expansion des échanges, à la transformation structurelle, à l’emploi productif et à la réduction de la pauvreté.

Par le biais de son Centre africain pour la politique commerciale, la CEA travaille avec la CUA pour approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et mettre efficacement en œuvre l’Accord par le biais d’un plaidoyer politique.

La CEA aide également les États membres à élaborer des stratégies nationales pour la mise en œuvre de la ZLECA, en partenariat avec la CUA, le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et une sélection d’experts en commerce indépendants avec le soutien financier de l’Union européenne (UE).