Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, réunis au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), ont annoncé, lundi, leur retrait immédiat du Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale (CPI), dénonçant une juridiction devenue « un instrument de répression néocoloniale aux mains de l’impérialisme ».
La CPI a fait preuve de « justice sélective », incapable de juger des crimes graves tout en s’acharnant sur certains acteurs en dehors du « cercle fermé des bénéficiaires de l’impunité internationale », ont souligné les trois pays dans un communiqué lu par le porte-parole du gouvernement burkinabè, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, sur la télévision publique burkinabè.
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La confédération réaffirme, toutefois, sa disponibilité à coopérer dans d’autres cadres appropriés, tout en remerciant l’ONU et les États membres pour leur soutien.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger avaient respectivement ratifié le statut de Rome de la CPI en 2004, en 2000 et en 2002.