Le Botswana a obtenu un prêt de la Banque mondiale et du Fonds vert pour le climat d’un montant total de 125,5 millions de dollars (1,7 milliard de pesos), pour l’aider à développer son premier système de stockage d’énergie par batterie à grande échelle de 50 mégawatts.
Le système de stockage d’énergie, un projet clé du Plan de ressources intégré (IRP) du gouvernement, soutiendra la vague de production d’énergie renouvelable au Botswana et une «intégration en douceur» dans le réseau national, souligne la banque mondiale et ses partenaires financiers dans un communiqué publié lundi.
Les prêts et les subventions serviraient également à financer les investissements nécessaires au réseau électrique requis pour le projet, ainsi qu’à étendre le réseau aux villages ruraux et à améliorer les services d’électricité dans les districts du Sud, précise-t-on.
Lire aussi : L’Angola risque d’entrer sur la liste grise du Gafi (expert de…
Le vice-président du Botswana, Slumber Tsogwane, a auparavant déclaré qu’ »en tant que gouvernement, nous nous sommes engagés dans un processus d’abandon de nos modes de production d’énergie à forte intensité de carbone», arguant que le Plan intégré de ressources en électricité stipule qu’au moins 15 % de l’électricité devrait provenir d’énergies renouvelables d’ici 2036.
En 2021, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) a entrepris une évaluation du secteur énergétique national constatant que le Botswana pourrait répondre à 15 % de ses besoins énergétiques en 2030 à partir de ses ressources solaires, éoliennes et bioénergétiques.
En avril dernier, l’Université d’agriculture et des ressources naturelles du Botswana (BUAN) avait lancé un projet agro-voltaïque dans la capitale Gaborone. Le projet, le premier du genre dans ce pays d’Afrique australe, est une installation solaire de 1 mégawatt qui alimente l’université en électricité pendant la journée.
Sur la base des tarifs réglementés, l’évaluation de faisabilité du projet prévoyait que la facture d’électricité de l’université diminuerait de plus de 50 % à moyen terme, tout excédent d’électricité étant acheminé vers le réseau national.