Le cyclone Chido, qui a frappé la semaine dernière le Nord du Mozambique, a fait au moins 120 morts et des centaines de blessés, selon un nouveau bilan révélé, lundi, par l’Institut national pour la gestion des catastrophes (INGD).
Un précédent bilan fourni par l’Institut faisait état de 94 morts et de dizaines de personnes disparues.
Le Centre satellitaire des Nations Unies estime qu’environ 1,3 million de personnes ont été touchées, principalement dans la province de Cabo Delgado, en proie à une in surrection armée.
L’œil du cyclone a traversé le district de Mecufi, à Cabo Delgado, où des milliers de personnes déplacées par les violences ont trouvé refuge. Selon l’ONG Helpo, presque toutes les infrastructures de la zone ont été détruites.
«Nous avons vu beaucoup de dégâts. De nombreux toits ont été arrachés, de nombreuses infrastructures publiques endommagées et les lignes électriques ont été coupées», a déclaré Guy Taylor, porte-parole de l’Unicef à Cabo Delgado.
La tempête tropicale pourrait avoir entraîné la contamination des sources d’eau, ce qui pourrait déclencher la propagation de maladies telles que le choléra, le paludisme et la diarrhée, a-t-il averti.
Plus de 35.000 maisons ont été partiellement ou totalement détruites par des vents violents allant jusqu’à 260 km/h, qui ont dévasté de nombreuses communautés sur leur passage, selon l’agence mozambicaine de gestion des catastrophes.
Pour sa part, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte qu’au moins 160 000 personnes pourraient avoir un besoin urgent d’aide en matière d’abris.
Chido a également touché les provinces de Nampula et Niassa.