L’Angola est déterminé à assurer une production de pétrole au-dessus d’un million de barils/jour, a indiqué vendredi le ministre des Ressources minérales, Diamantino Azevedo.
«L’objectif essentiel du gouvernement est de faire en sorte que le pays reste pendant longtemps un producteur de pétrole et de gaz », a déclaré M. Azevedo lors d’une conférence de presse.
Il a, toutefois, souligné que la réalisation de cet objectif présuppose la réalisation d’autres défis et ceux également liés à la prospection de plus de pétrole en Angola.
Pour sa part, l’administrateur exécutif de l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants, Alcides Andrade, a expliqué qu’avec les mesures et les réformes réalisées à partir de 2017 et 2018, le pays a commencé à ressentir l’impact non seulement sur les niveaux de production, mais également sur les niveaux d’investissement dans le secteur.
« A partir de 2021, nous avons stabilisé le déclin de la production pétrolière », a-t-il déclaré, précisant qu’à l’heure actuelle, l’Angola produit plus de 1 million et 100 mille barils/jour. Et d’ajouter qu’il s’agit notamment de «veiller à ce que notre production dépasse 1 million de barils par jour d’ici 2027».
L’Angola avait informé le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de sa décision de quitter officiellement l’Organisation à compter du premier janvier 2024.
La décision a été prise lors de la Xème session du Conseil des ministres, présidée par le chef de l’Etat, João Lourenço, suite à un différend sur les quotas de production de pétrole, a indiqué le ministère des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz
Ce pays d’Afrique australe, qui faisait partie de l’OPEP depuis 16 ans, avait rejeté une limite de production réduite imposée par les dirigeants du groupe.
Le ministre Azevedo estime que l’OPEP ne sert plus les intérêts du pays. La sortie de l’Angola ramènera le groupe à 12 pays, à un moment où il s’efforce de soutenir les prix.
Avec MAP